Les pires erreurs lors de la négociation de son salaire

15 septembre 2020 0 Commentaires

Viser trop haut ou accepter trop rapidement une offre ne sont que quelques exemples d’erreurs commises lors de la négociation de son salaire. En voici 10 autres à éviter si vous ne désirez pas avoir un arrière-goût de défaite en sortant du bureau de votre patron.

  1. Se surévaluer

Un petit travail d’introspection s’impose avant de mettre les pieds dans le bureau de son patron. « Les évaluations de rendement et les commentaires des collègues sont de bons indices pour connaître ce qu’on vaut », explique Paul-Olivier Salvail, CRIA et consultant principal à Optima. Ainsi, si on dépasse souvent les objectifs, on est plus justifié de demander une augmentation que si on n’a pas « performé ».

  1. Choisir le mauvais moment

Si l’entreprise fait face à des difficultés financières ou s’il s’agit d’une période hyper occupée, la rencontre sur le salaire est une cause perdue d’avance. Il faut se fier à son sixième sens.

  1. S’adresser à la mauvaise personne

Certaines personnes passent d’abord par les ressources humaines parce qu’ils sont mal à l’aise de discuter de la question avec leur patron. Or, dès votre sortie du bureau, le service des RH risque d’appeler votre patron pour en savoir plus, ce qui fait perdre du temps et pourrait créer un certain malaise. Utilisez la voie directe.

  1. Parler « d’augmentation » au lieu de « révision »

Les mots sont puissants et peuvent revêtir une connotation péjorative. C’est le cas du mot « augmentation », qui donne l’impression que vous ne gagnez pas assez. « Parler de révision est plus juste et comprend d’autres formes possibles de négociation, comme les vacances et autres avantages sociaux », précise le CRIA.

  1. Attendre trop longtemps

Si vous vous considérez comme étant sous-payé depuis très longtemps et que vous n’avez pas pris de mesure pour changer la situation, vous risquez d’être impatient en entrant dans le bureau et de ne pas tenir un discours logique quant aux motifs qui justifieraient votre augmentation. Parlez-en dès que vous estimez votre situation injuste.

  1. Ne pas se préparer

Soyez assuré que votre patron sait lorsque vous faites un bon travail et connaît votre valeur. Pour le convaincre, mettez l’accent sur ce que vous comptez apporter à l’entreprise dans le futur en vous appuyant sur vos réalisations jusqu’à ce jour et sur des comparatifs sur le marché du travail par rapport à vos responsabilités.

  1. Utiliser le chantage

Les menaces de partir si on n’a pas ce que l’on veut ne trouvent pas une oreille attentive du côté de l’employeur. « Si l’employé a reçu une meilleure offre ailleurs, il doit montrer qu’il préfère rester dans l’entreprise et demander si celle-ci compte faire un bout de chemin sur le plan salarial », mentionne Paul-Olivier Salvail.

  1. Exiger une réponse immédiate

Lorsqu’un employé a l’intention de rester, il n’acculera pas son patron au pied du mur en exigeant un changement immédiat à sa paie. Parfois, une augmentation n’est possible que six mois plus tard, pour divers motifs. Patience !

  1. Dénigrer ses collègues

Un tel comportement laisse sous-entendre que vous n’êtes pas un joueur d’équipe. Vaut mieux mettre l’accent sur la façon dont vous aidez vos collègues dans leur travail.

  1. Ne penser qu’à ses besoins

C’est bien beau de penser à tout ce qu’une augmentation aura de positif dans votre vie, mais il faut aussi penser à l’entreprise, dans un esprit de donnant-donnant. En contrepartie de mon augmentation, qu’est-ce que je peux offrir de plus à l’entreprise ?

 

Source : Workopolis

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