Mentionner à la fin de son CV ou dans son résumé LinkedIn que l’on pratique le yoga ou que l’on est un photographe passionné permet aux recruteurs de se forger une idée de la personne que l’on est. Mais ces informations en disent plus long sur sa personnalité qu’on pourrait le croire…
Les passe-temps au CV? Pfff, voici bien la première information à retirer d’un CV bien garni, affirment plusieurs. Pourtant, les passe-temps, en autant qu’ils ne soient pas trop vagues, ont de la valeur et peuvent faire marquer des points auprès des recruteurs.
Le CV a horreur du vague
« Le CV, c’est une publicité qui a pour but de mener à une entrevue», croit Mathieu Guénette, conseiller d’orientation et directeur des services professionnels chez Brisson Legris. C’est pourquoi, lorsqu’on manque d’espace pour décrire ses réalisations professionnelles, on tente d’éviter le superflu. Néanmoins, si on a l’espace pour décrire ses passe-temps, autant le faire avec brio.
À peu près chaque passe-temps révèle des compétences chez le candidat. Être capitaine d’une équipe sportive démontre un fort leadership. Aimer la production vidéo prouve une capacité de concentration et un amour du travail bien fait. La pratique de sports extrêmes met en évidence l’intérêt à repousser ses limites, l’aisance devant l’incertitude et la capacité à prendre des risques calculés. Le yoga indique une capacité à respirer et à relaxer même dans les moments les plus tendus. La passion pour le jardinage prouve un intérêt pour la nature, une caractéristique de plus en plus recherchée dans les entreprises qui veulent diminuer leur empreinte environnementale…
Even better, certain hobbies prove the qualities described in the CV. A candidate for a branch manager position who wants to demonstrate his creativity in problem solving would benefit from saying – in addition to his original professional accomplishments – that he has been scrapbooking for 5 years.
But be careful not to be too vague! “As for opening the door, we might as well open it completely,” underlines Mathieu Guénette. He advises to include items that look like achievements. “I run marathons” and “I have been doing group spinning for five years” are worth more than “Sport”, for example. This demonstrates an iron will, dedication and motivation that are very useful in positions related to business development or sales, in particular. Rather than writing “Reading”, a common and vague hobby, Mathieu Guénette recommends adding an element that distinguishes the candidate, such as “I read a scientific magazine per week”.
Hobbies that make you sympathetic
Quoique les passe-temps ne soient pas indispensables, ce sont des faits qui rendent un CV plus convivial. Un peu comme « la cerise sur le sundae », la petite touche colorée qui rajoute au portrait et démontre que le candidat n’est pas qu’une somme de compétences. Les passe-temps peuvent aussi faire un lien sympathique entre le recruteur et le postulant, une occasion de se trouver des affinités en démarrant l’entrevue, par exemple.
La rubrique passe-temps du CV permet en outre de mettre un peu de viande autour de l’os lorsqu’on n’a peu d’expérience dans un secteur particulier, ou lorsqu’on se lance sur le marché du travail. « À 17 ans, ça comble le vide », dit Mathieu Guénette.
Tout compte fait, règle générale, le pire qui puisse arriver avec les passe-temps c’est qu’ils occupent un espace sans être lus, remarque Mathieu Guénette. Généralement, « ils ont des conséquences neutres ». À moins vraiment de le faire exprès, comme de révéler votre engouement pour l’extrême droite radicale…
Source : Workopolis